5 MSc en Anthropologie de l’Environnement +5 PhD en Anthropologie

Nous offrons 5 bourses entièrement financées pour des formations de Master en Anthropologie de l’Environnement à l’University College de Londres, suivi d’études doctorales à l’Université Omar Bongo, qui permettront collectivement, à travers cinq projets, de renforcer la connaissance des systèmes socio-écologiques locaux en Afrique Centrale.

Étudier les relations socio-écologiques d’une communauté forestière liée à un territoire dans le Bassin du Congo

Cela comprendra la description de l’utilisation actuelle et historique de leur territoire, la cartographie participative pour le documenter, pour identifier ce qui a de la valeur pour ses habitants, pour documenter leur gestion traditionnelle et actuelle de cette terre et des ressources qui s’y trouvent, et le contexte culturel et historique de leurs stratégies d’exploitation de la terre. Il s’agira d’un projet pilote pour le Master, suivi d’une étude de doctorat à UOB plus approfondi qui s’appuiera sur les résultats du Master.

En plus de détails

Vos études et recherches sont intégré dans l’ Observatoire socio-écologique, dirigé par le professeur Paulin Kialo (Université Omar Bongo et CENAREST) et les professeurs Guy Moussavou (Université Marien Ngouabi et INRSSH) et Jerome Lewis (University College London).

La recherche démontrant la coïncidence entre la diversité culturelle et la biodiversité constituera la base des travaux de cet observatoire. Elle comprendra deux axes principaux :

1. Recherche sur la diversité et les types de territoires traditionnels couvrant les régions forestières – examen de l’étendue, de l’utilisation, de la gouvernance, de la biodiversité, des utilisations historiques, et examen d’exemples de contributions des communautés humaines à la biodiversité locale. Cela impliquera une cartographie participative dans le contexte d’un travail ethnographique de terrain à long terme afin d’améliorer la compréhension des territoires bioculturels et de leurs structures de gouvernance dans la région. Une meilleure compréhension de la résilience bioculturelle locale contribuera à la capacité des communautés locales à gérer et à protéger leurs territoires.
2. Dans ce contexte, l’Observatoire renforcera les capacités des communautés locales en matière de surveillance et d’analyse de l’environnement – en utilisant des approches scientifiques participatives – depuis les simples stations météorologiques jusqu’à la surveillance de la biodiversité/la collecte de données/le piège à caméra et le soutien à une meilleure gouvernance (par exemple, en surveillant le braconnage ou les activités de restauration des forêts). Cet engagement permettra de renforcer les capacités locales afin d’améliorer la prise de décision et l’analyse fondées sur des données probantes pour apporter des réponses locales appropriées au changement environnemental et climatique, et de créer des opportunités pour développer de nouvelles solutions telles que le paiement direct aux communautés pour la fourniture de données permettant d’améliorer les modèles de climat et d’occupation des sols à partir de la télédétection, ou pour des activités de restauration visant à améliorer la résilience de la biodiversité sur leurs territoires.